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Frantz Hyppolyte
Directeur général
Courriel : fhyppolyte@parleragir.org
Candidat au doctorat en développement international à l'Université d'Ottawa, je suis détenteur d’une maitrise en gestion de projet obtenue à l’Université du Québec en Outaouais et d’une maitrise en développement international et mondialisation obtenue à l’Université d’Ottawa. Je possède également un baccalauréat en développement international obtenu à l’Université du Québec en Outaouais également un diplôme en sciences économiques et une licence en comptabilité obtenus en Haïti respectivement à l’Institut des hautes études commerciales et économiques et à l’Infotronique d’Haïti. Tout cela s’ajoute aux nombreuses années d’expériences accumulées dans divers domaines, plus spécifiquement celui des coopératives (caisse populaire) et du milieu bancaire, où j’ai pu accéder à des postes de grande responsabilité.
J’ai eu l’opportunité de réaliser un stage-recherche universitaire en Haïti sur le thème suivant : les femmes haïtiennes du milieu rural, leur autonomisation, leurs droits, leur implication dans le développement de leurs communautés. Ce stage-recherche m’a permis de mieux comprendre le rôle important que peuvent jouer les paysans, les femmes en particulier, dans le processus de développement de leurs régions. J’ai eu aussi le privilège de présenter, sur l’invitation des professeurs, plusieurs conférences à l’Université du Québec en Outaouais et à l’Université Saint-Paul sur les thèmes suivants : l’autonomisation économique des femmes ; les femmes et le développement communautaire ; interculturalité et développement ; gestion de projet de développement international ; le milieu rural haïtien. J’ai eu aussi le privilège de faire partie du comité ad hoc mis sur pieds par le rectorat de l’Université du Québec en Outaouais en vue de travailler sur l’inclusion et la diversité au sein de cette université, et également d’avoir été membre du comité de sélection pour les distinctions honorifiques de 2021.
Mot du directeur général
Les pays en développement font face à des déficits structurels internes qui limitent drastiquement tout processus de développement de plusieurs de leurs régions. Ainsi, l’intervention d’un organisme comme Parler Agir s’avère très importante dans l’élaboration des programmes et projets visant le soutien au développement auprès des communautés les plus défavorisées des milieux ruraux où vit la majorité de la population pauvre de ces pays. Cela implique la mise en place des méthodes et des techniques permettant de contribuer à la réussite de ces programmes et projets dans une perspective d’amélioration des conditions de vie, de protection de l’environnement, de réduction de la pauvreté et des inégalités existantes, à travers des échanges constructifs et respectueux des spécificités culturelles de ces pays.
Dans cet ordre d’idées, il s’agit de travailler à promouvoir, dans nos zones d’intervention, un développement socio-économique durable, réduire la pauvreté, établir des rapports égalitaires entre les femmes et les hommes, et accroître la sécurité des populations les plus vulnérables. En collaboration avec les autorités administratives et coutumières locales, il s’agit de sensibiliser les paysans ou les acteurs locaux sur la nécessité d’assumer progressivement leur responsabilité, de participer à la vie associative dans leurs communautés en se regroupant et surtout en s’engageant au sein des associations locales. Plus spécifiquement, il convient d’encourager le leadership actif des femmes dans la vie sociopolitique de leurs communautés / régions, à se regrouper en coopérative et association, pour lutter contre les abus liés au patriarcat, tels : violences, impunité, discrimination, etc. Cela nécessitera, en plus des ressources économiques, matérielles, humaines et informationnelles, une étroite collaboration avec les autorités locales, mais également la mise en place des mécanismes de façon à ce que les projets de l’organisation puissent profiter de façon équitable autant qu’aux hommes et aux femmes.
La défense des droits de la femme et de la jeune fille étant au centre de toutes nos interventions, nous les accompagnerons dans leurs efforts d’autonomisation économique et contribuerons à mettre en place de concert avec les acteurs locaux, des mécanismes de protection de leurs droits, en définissant dans nos zones d’intervention, des stratégies de promotion de l’équité et de l’égalité des genres.